Mon matériel pour le PCT
La clé de la réussite de mon aventure tient à ce sac à dos et ce qu'il contient.
C'est ce qui a pris le plus temps dans ma préparation et a fait l'objet de nombreux choix entre le confort, le strict nécessaire, l'efficacité, la légèreté, la résistance, la sécurité ...
Hélas, tous ces paramètres ne vont pas forcément ensemble.
Alors, après quelques tests notamment sur la Grande Traversée des Alpes l'été dernier, j'ai mis la légèreté et même l'ultra-léger en tête suivi de très près de la résistance et j'ai relégué le confort en dernière place. Explications...
Ce sac a beau être ma maison et tout ce que je possède pendant 5 mois, s'il dépasse le seuil fatidique, pour moi, des 15 kg, eau et nourriture comprises, le poids ressentit annihile le plaisir de la marche.
L'expérience fait ressentir cette limite infime.
Autant je ne pense plus à mon sac à 14 kg, mais lorsque j'atteins les 15/16 kg, je n'ai que le poids de ce sac en tête ! Je ne rentrerai pas forcément dans le détail pondérable de chaque article mais laisserai les références pour ceux que la curiosité et l'envie de tâter du sentier, pour ce qu'on appelle le "Thru-Hiking longue distance", intéressent.
Je remercie Manu d'Horizons Nature un des rares magasins de Lille spécialisé dans la randonnée longue distance.
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Le Portage
Pour mon sac, j'ai choisi le Arc Haul Zip 64L de chez Zpacks, pour 3 raisons : son poids, son imperméabilité et son rapport qualité/prix, imbattable ! L'ultra léger commence par le sac même.
Autre spécificité pour les initiés, l'armature arquée permet de libérer de l'espace dans le dos et de laisser l'air circuler, ce qui évite l'aspect désagréable d'avoir le dos constamment trempé. Ce détail permet également un meilleur transfert du poids sur les hanches. Tout le poids n'est pas dans le dos.
Pour les initiés toujours ou pas d'ailleurs, j'ai choisi le Zip car la fermeture latérale permet d'ouvrir le sac lorsqu'il est à plat, de compartimenter vos affaires et donc d'avoir un accès facile. Pour ceux qui aiment un minimum d'organisation, ce sac est idéal !
J'ai pris le couvre-sac pour assurer l'imperméabilité en cas de fortes pluies.
Enfin, j'ai fait rajouter un renfort lombaire, 2 poches pour l'eau, une pochette pour le téléphone et les papiers, et une sangle en V pour porter la boite à ours.
Pour éviter de mauvaises surprises dans les manipulations du sac à l'aéroport, je mettrai mon sac à dos dans un sac de transport de la marque DEUTER.
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Le bivouac
Pour ma tente, difficile encore une fois de ne pas me laisser tenter par la marque Zpacks avec la tente DUPLEX, 539g seulement, 2 places, étanche et fonctionnelle ! Qui dit mieux ? Elle se monte et démonte très facilement et tient avec 2 bâtons de randonnée. Système très efficace et très stable.
Les sardines ultra-légères viennent de chez Zpacks aussi.
Pour le duvet, j'utilise le revelation quilt (0°/-20°) de la marque Enlightened Equipment, autre marque US spécialiste de l'ultra-léger, duvet très confortable et polyvalent (dépourvu de capuche, on peut l'utiliser comme simple couette). Je le double d'un drap Sea to Summit , mélange de coton et de soie en cas de froid et pour un peu plus de confort, mais pour l'instant, je n'en ai jamais vraiment eu besoin même en haute montagne. Il se peut donc qu'il reste à la maison. Garder son duvet étanche est primordial, aussi je l'emballe dans un large dry bag de chez Zpacks.
L'oreiller vient de chez Sea To Summit aussi, super compact.
Pour le matelas de sol, le Thermarest neoair x lite gonflant est le grand classique des ultra hikers. Rien à dire ! Résistant et léger.
Pour la popote et le réchaud, j'utilise le kit MSR Pocket Rocket Mini 2, ultra compact, il peut contenir 0,75cl, suffisant pour tous les plats lyophilisés et il chauffe très rapidement.
Enfin, pour le siège, familièrement appelé le "Ass pad" j'ai opté pour un petit format de la marque Décathlon. Il se peut que je me laisse tenter pour un plus grand de chez Thermarest.
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Mes vêtements...
Bien que je pense démarrer en pantalon et chemise longue le temps d'acclimater ma peau blanche au soleil, mes vêtements de tous les jours seront le short Columbia Silver Ridge II, et le polo-shirt 0 rules. La marque Columbia en matière de légèreté, de confort et respirabilité n'a pas d'égale pour moi.
En sous-vêtement, j'ai choisi un Icebreaker ultra-light.
Pour les chaussettes, j'ai opté pour le confort et les 5 doigts afin de réduire au max les ampoules. Les Injinji trail midweight minicrew sont idéales pour ça. Petit détail classe si vous hésitez, vous pouvez mettre des tongs en chaussettes sans avoir l'air con ! Je partirai avec 2 paires et me ferai envoyer le reste sur place. Je prendrai aussi des guêtres de compression R2V2 de chez Compressport. Habitué à en porter lorsque les distances commencent à s'allonger, elles permettent de réduire les tensions musculaires.
Pour les chaussures, La Sportiva Ultra-Raptor, un classique pour ceux qui sont entre le trail et la randonnée longue distance. Confortables, résistantes avec son pare-pierre à l'avant, un must-have ! Important d'avoir des chaussures qu'on peut retrouver aux USA, apparemment, c'est le cas !
Et pour finir, une bonne paire de lunettes photochromique JULBO AERO, une casquette Trucker Columbia et un filet anti-moustique de chez Sea To Summit.
04
...pour temps chaud
Bizarre de revêtir un pantalon et une chemise manches longues sous une chaleur de dingue, mais lorsque les températures atteindront les 110°... Farenheit, je ne compte pas mettre 1 cm de couanne au soleil, par contre la légèreté et la respirabilité compenseront.
Aussi, j'ai choisi le pantalon et la chemise Columbia Silver Ridge II. Plusieurs conseils avisés m'ont orienté également vers le parapluie/ombrelle Lotus Zpacks.
Je prendrai également un buff pour le cou et un chapeau anti-uv North Face.
05
...pour temps froid
La fameuse règle des 3 couches pour un minimum de vêtements et un maximum d'efficacité, et si possible en privilégiant la laine mérinos proche du 100% !
Feel warm, feel good, and go far !
- 1ère couche : T-shirt manches longues Smartwool 200 base layer crew
- 2ème couche : polaire capuche Icebreaker Quantum II
- 3ème couche : doudoune Mountain Hardwear Ghost Whisperer Down Jacket avec capuche. La légèreté de cette doudoune est incroyable !
Pour les collants chauds, j'ai choisi également le smartwool 200. Super confort très léger.
Important, les chaussettes : d'abord, une 1ère couche d'Injinji Base layer liner crew 5 doigts très légère. Et une 2ème couche de chaussettes plus épaisses de chez smartwool : modèle full cushion.
Enfin, des gants type running ou trail de chez Columbia et un Bonnet Millet.
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...pour temps pluvieux
Le waterproof commence déjà par de bons sacs étanches. Encore une fois, la marque Zpacks fait largement le taf, avec une gamme variée de dry bags de la même matière que la tente (Dyneema Composite Fabric - Ex Cuben fiber, la matière qui, entre autres, composait les parachutes les plus résistants).
Tout ce je porte finit dans un sac étanche. J'ai donc 3 grands sacs (1 pour le duvet, 2 pour les vêtements répartis entre vêtements chauds, imperméables et affaires de bivouac), 1 moyen pour mon réchaud et ma popote, 3 petits pour les papiers, l'électronique et la pharmacie + 1 sac à nourriture.
Pour la veste et la pantalon imperméables, les choix sont cornéliens, car plusieurs paramètres doivent cohabiter : le niveau d'imperméabilité, la respirabilité, la légèreté et la résistance... Sachant que le minimum requis pour l'imperméabilité est du 20 000 mm Schmerber, il est difficile de trouver une veste et un pantalon légers, et même si on trouve, il faut en plus qu'ils soient résistants !
En gros, on ne peut pas tout avoir. Après avoir testé l'ultra-léger chez Vertical, je me suis aperçu qu'il fallait accepter un peu de poids en plus pour un ensemble très étanche et résistant à la fois. Une veste et un pantalon légers ne résistent pas aux frottements du sac à dos, vraiment pas longtemps.
C'est pourquoi, je me suis réorienté vers un pantalon RAB Downpour plus 2 et une veste de chez Zpacks, la Vertice rain Jacket.
Enfin, j'ai rajouté un pancho, que j'hésite encore à prendre et des mitaines de chez Zpacks.
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Hydratation, réparation, précaution
L'hydratation est la préoccupation n°1, surtout dans le Sud de la Californie, où en plus les sources d'eau seront éparses.
Je veillerai donc à avoir au moins 5, voire 6 L. d'eau sur moi. Pour cela, j'aurai 4 bouteilles d'1L Smartwater que je prendrai directement aux USA (très difficile de trouver des bouteilles d'1L. en France suffisamment fines pour rentrer dans les poches à eau) et je remplirai ma poche à filtre KATADYN 3L. Le filtre est indispensable pour cette aventure. Je rajouterai éventuellement des pastilles de traitement d'eau.
J'aurai également un petit kit de réparation avec fil, aiguille, 1 ruban adhésif noir résistant et 1 ruban adhésif en cuben fiber de la même matière que la tente.
Côté précaution, le sac à nourriture est fournit avec un système de pendaison pour ... ou contre... les ours ! Quelques sachets anti-odeur, et enfin un couteau-suisse (non pas contre les ours) et une spork (contraction de spoon et fork) pour manger.
En respect de la nature et de la charte LEAVE NO TRACE, j'aurai une petite pelle TentLab DEUCE (non présente sur la photo) pour enfouir mes déchets disons...personnels.
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Pharmacie et hygiène
Hygiène rudimentaire et en mini doses : serviette légère, mini brosse à dent, mini dentifrices récupérés dans les hôtels , savon bio, gel hydro, PQ ou lingettes bio, bouchons d'oreille, 1 petite pince à épiler et 1 coupe-ongle !
Côté pharmacie, l'essentiel mais le nécessaire au cas-où : crème anti-échauffement type NOK, crème solaire, 1 baume à lèvres, un tire-tique, un bracelet ou lotion anti-moustique, une couverture de survie, un antiasthmatique, 1 Leuko tape multi-usages, un peu d'antalgique, de désinfectant y compris oculaire, de compresses, éventuellement un pansement double-peau (Compeed), et enfin 1 tube de Sportenine pour la fatigue musculaire du début ...
Je m'interroge encore sur d'éventuelles vitamines. Jamais eu besoin jusque-là... Pourquoi commencer ?
Le tout sera contenu dans une trousse à pharmacie étanche.
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Electronique
Voilà un poste qui m'a pris beaucoup de temps de réflexion...
Alors que je cherche aussi la déconnexion à travers cette aventure, dois-je m'équiper d'électronique ? Finalement, la réponse, comme un peu tout le matériel, est ... un minimum !
Je ne renie pas non plus le fait que j'adore m'arrêter faire des photos ou des vidéos, et communiquer ne serait-ce que pour rassurer.
Admettons aussi que si je ne le fais pas au milieu de ces superbes paysages, quand le ferais-je ?
J'aurai donc mon smartphone équipée de l'appli Far Out (Ex. Guthook), qui me guidera le long du PCT pour le tracé, les points d'eau, les commerces, les avis...
Après différents conseils récupérés, je prendrai une puce et un forfait US, la réglementation internationale ne permettant pas d'utiliser son opérateur national pour une durée aussi longue, même avec un forfait illimité.
Côté montre, je prendrai ma Garmin Fénix 6 pro qui me permettra de suivre tout le tracé du PCT préalablement téléchargé sur Halfmile's (fichiers GPX pour les connaisseurs). Attention, pour ceux qui ont une Garmin, veillez à télécharger également sur le site, la carte ouest-américaine. En plus, il y en a une spéciale PCT. Une Garmin achetée en Europe ne contient que les cartes européennes !
Le plus gros dilemme s'est dirigé vers l'équipement photo-vidéo : Autrement dit, GoPro ou appareil photo compact type Sony RX100 VI ? Bien que n'étant pas à cette heure tout à fait arrêté sur la question, je me suis laissé séduire par la Gopro Hero10 parce qu'elle est étanche, compact, et moins fragile qu'un appareil photo.
Aussi, car je pense privilégier la vidéo à la photo et que pour la photo, le smartphone fait très bien le taf, même si un appareil photo permet plus de possibilités comme le zoom.
Dernier appareil indispensable pour moi, une liseuse très légère car je n'imagine pas une seconde me passer de lecture pendant 5 mois !!
Enfin, pour charger l'ensemble, 1 powerbank ANKER 10000 mAh et 1 powerbank solaire Nature et Découverte 10000 mAh.
J'aurai également un chargeur 4 ports USB pour prise US (voir photo) quand je pourrai me brancher sur secteur, et un adaptateur lightning USB pour transférer mes photos/vidéos vers mon smartphone.
Dernier équipement, ma lampe frontale Petzl Tikka avec 2 batteries.
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Papiers - Formalités
Evoquer les papiers, c'est évoquer les quelques démarches administratives essentielles que requiert un tel projet.
1- Le passeport (avec une validité minimum de 6 mois)
2- Le Visa touristique B2 : formulaire DS160 en ligne suivi de l'entretien à l'ambassade américaine de Paris
3- Le Permis du PCT
4- Autres permis : "campfire permit" pour la Californie et l'autorisation du PCT de rentrer au Canada (non possible pour 2022)
5- Billets d'avion
6- Une assurance spéciale séjour aventure
7- Une carte et un compte bancaires qui exonèrent des frais de commission aux USA
8- Un forfait mobile US
1- Le passeport
Le passeport a été très rapide à renouveler : 3 semaines
2- Le Visa touristique B2
A moins de réussir à couvrir 4,270 km en 90 jours, il faut demander un Visa B2 allant jusqu'à 6 mois maximum.
Le formulaire est long. Ne pas hésiter à prendre une demi-journée pour le remplir.
Une fois les 144€ du visa acquittés, il faut prendre RDV à l'ambassade pour passer l'entretien qui validera ou pas le Visa.
Cela a été, pour moi, la partie la plus longue et la plus stressante. Initialement j'avais un RDV début 2021 pour un départ en avril de la même année. Mais la fermeture de la frontière américaine de 2020 à 2021 à cause du COVID a annulé toutes les demandes d'entretien et a repoussé mon projet d'1 an.
Je n'avais pas de nouveau RDV avant octobre 2021, mais celui-ci a été également annulé et reporté à juin 2022, ce qui ne me donnait pas de perspectives avant 2023, autrement dit 2 ans de report !
Heureusement, avec la réouverture de la frontière US, de nouveaux créneaux se sont ouverts et j'ai réussi à obtenir un entretien en janvier 2022.
Le 25/01, je me suis rendu à l'ambassade US, bien préparé et muni des pièces obligatoires :
- Le formulaire DS160
- Une photo d'identité de 5 X 5 cm
- Le passeport
- La convocation
J'ai également pris avec moi des documents facultatifs attestant de :
- ma préparation et de ma motivation pour ce projet : planning, assurance voyage, certificat médical...
- ma solvabilité financière : extrait de compte, relevé d'épargne
- mon engagement à revenir en France : livret de famille, contrat de travail...
Le plus long a été de passer les différents SAS de sécurité de l'ambassade. L'entretien en lui-même, mené en anglais et debout derrière un plexiglass, a duré à peine 3 minutes avec 3 questions :
- La raison de mon visa
- Mon expérience en trekking
- L'accord de mon employeur.
Finalement, j'ai n'ai eu à fournir aucune pièce justificative.
A peine ma dernière réponse formulée (les questions s'enchainent très rapidement), l'agent consulaire me rendait la décision : "Your visa is approved", dont j'ai eu mal à croire sur le coup tant elle avait été formulée de manière froide.
Dans ce cas, le passeport est conservé pour y apposer le visa et l'ambassade le renvoie dans un délais qu'il est difficile de savoir à l'avance : 2 semaines, 3..., 1 mois...
Finalement, 2 jours après mon entretien, je recevais mon passeport avec mon visa. Efficace, et surtout synonyme de départ
3- Le Permis du PCT
Autre démarche cruciale menée en parallèle du visa, est la demande de permis du PCT.
Le PCT traverse 7 parcs nationaux et une 30aine de forêts nationales. Autrement dit, il faut autant de permis que d'espaces naturels traversés. Heureusement, l'association du PCT donne l'accès à l'ensemble des parcs via 1 permis unique.
La contrepartie, est de ne pas rater une des deux dates dans l'année (novembre et janvier) pour s'inscrire et de s'armer de patience car lorsque vous vous connectez à la date et à l'heure données par le PCT, c'est la ruée des hikers pour s'inscrire et réserver une date entre mars et mai. La difficulté réside dans le fait que l'association n'autorise "que" 50 départs par jour sur ces fameux 3 mois afin de réguler le trafic sur le PCT dans un souci de préservation des espaces. Les places sont donc chères, même si l'inscription est gratuite !
On entre alors dans une salle d'attente virtuelle, avec un numéro et un délais d'attente approximatif pouvant aller jusque 3h.
Plus vous attendez, moins vous avez le choix de votre date de départ ! Vous risquez même de ne pas être retenu si le nombre de candidats dépasse le seuil requis.
Cette année, j'ai eu la chance de n'avoir attendu que 5'. J'ai donc eu tout loisir de choisir la date que je voulais. Une fois la date choisie, il faut finaliser son inscription et ce, dans un délais de 10'. Ensuite, c'est une attente de quelques semaines avant que le PCT valide votre permis.
Une fois validé, le permis devra être imprimé et porté sur soi durant toute la traversée en cas de contrôle des rangers.
4- Autres permis
Pour pouvoir faire du feu ou même allumer son réchaud en Californie, il est obligatoire d'avoir ce permis. Il se remplit très rapidement en ligne après quelques questions rudimentaires.
Officiellement, le PCT se termine sur 8 km au Canada. Pour cela, le PCT fournit un permis demandé auprès de la CBSA (Canada Border Services Agency). La demande de ce permis est temporairement suspendue.
Je m'arrêterai donc juste à la frontière.
5- Billets d'avion
Une fois les permis et le visa obtenus, vient la partie la plus "excitante", prendre son billet, synonyme de la concrétisation du projet.
De ce côté, j'ai privilégié la sûreté à tout point de vue... compagnie aérienne fiable et facilement joignable, garanties de remboursement, souplesse pour la date de retour.
J'ai donc choisi AIR FRANCE, avec un billet aller PARIS-SAN DIEGO et un retour SEATTLE-PARIS.
Malgré l'incertitude sur la date de retour, mon conseil est de prendre tout de suite l'A/R. Déjà, il rassure pour la demande de visa au cas où la question est posée, et ensuite c'est financièrement plus avantageux.
La garantie qui permet de déplacer la date retour au cas où rend la question plus facile.
6- Assurance Voyage
Afin d'être couvert en cas de vilaine entorse au fin fond d'un canyon ou de rapatriement d'urgence, j'ai choisi la sérénité et ai pris un contrat CAP AVENTURE chez CHAPKA.
7- Carte et un compte bancaires
La plupart des organismes bancaires classiques n'exonèrent pas des frais de commission à l'étranger.
il faut se tourner alors vers les banques en ligne qui pour la plupart, ne font pas payer ces frais. L'ouverture d'un compte est très simple et autre avantage, des promos à l'ouverture qui peuvent aller jusque 130€ ! Ca se prend !
8- Forfait mobile
C'est une question à laquelle on ne pense pas tout de suite, mais elle mérite mûre réflexion. La plupart des opérateurs nationaux propose des forfaits illimités à l'étranger. A priori, la question est vite résolue : on garde son smartphone, son numéro, son opérateur...
Et en fait, non, ce n'est pas aussi simple. Une réglementation internationale impose, au delà de quelques mois consécutifs passés à l'étranger de prendre un opérateur local, sinon, on s'expose à des surtaxes très, très importantes malgré l'offre illimitée annoncée. Comme toute loi, on peut passer à travers mais le risque est trop important.
Autrement dit, pas vraiment d'autres choix que de prendre un opérateur sur place avec un changement de puce et donc un numéro américain le temps de l'aventure.